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    Voyage

    La langue japonaise //, les superstitions japonaises // les religions // les fêtes // le système scolaire // la cuisine.

     

     

    Le système scolaire au Japon

    L'école primaire (shôgakkô) : Contrairement à la France, l'école primaire dure six ans. La dernière année de primaire au Japon correspond à la première année du collège en France, à la fin de ce cycle, les écoliers doivent maîtriser plusieurs matières, telles que les mathématiques (sansû), les sciences (rika) et le japonais (kokugo), et connaître environ 1250 kanji (idéogrammes japonais)

    Le collège (chûgakko) : En général, l'entrée au collège se fait sans formalité particulière. Durant ce cycle de trois ans, les élèves étudient, en plus, des matières déjà mentionnées, l'anglais (langue difficile à apprendre pour les japonais, notamment sur le plan de la structure et de la prononciation). Au moment du sotsugyô-shiki, à la fin de la troisième année, une attestation d'études est délivrée aux élèves; Elle ne donne pas forcément un libre d'accès aux établissements supèrieurs, qui sont souvent privés, contrairement à ceux qui relèvent de la scolarité obligatoire (primaire et collège). Les élèves doivent alors un examen d'entrée (juken)

    Le lycée (kôkô) et l'université (daigaku) : Le lycée dure trois ans et le premier cycle de l'Université, quatre ans, jusqu'a l'obtention de la licence qui est sanctionnée par la rédaction d'un mémoire. Il existe aussi des universités qui proposent une scolarité s'étalant sur deux ans (tankidaiku ou tandai). Ensuite, les jeunes diplômes s'engagent, pour une grande majorité, dans la vie professionnelles. Seule une minorité d'étudiants poursuit un deuxième et un troisième cycles.

    Les examens d'entrés aux établissements privés : L'admission au lycée et à l'Université s'effectue sur concours. Seuls les meilleurs élèves y sont acceptés et une concurrence acharnée entre eux. Les établissements sont plus ou moins côtés et leur notoriété joue un rôle important dans l'avenir d'un étudiant. Depuis l'époque Meiji, obtenir le diplôme d'une université réputée déterminée largement le futur statu social d'un étudiant et son niveau de prospérité.

    Certains collèges et écoles primaires privées imposent également un examen d'entrés, ainsi dés leur plus jeune âge, les enfants apprennent à fournir une grande charge de travail et la vie d'un écolier ou d'un étudiant japonais se résume à une succession de concours. Il existe aussi des établissements spéciaux, également privée, qui regroupent tous les cycles scolaires, de la maternelle à l'Université. L'élève n'a alors besoin de passer qu'un seul examen. L'inconvénient est que ce type d'établissement est extrêmement cher : seules les familles aisées y ont accès.

    Après les cours (hôkago) :   Au Japon, les activités extrascolaires n'existent quasiment pas. Elles correspondent en fait aux activités pratiquées au sein de l'école. A la rentrés scolaire, les élèves choisissent obligatoirement un club sportif (baseball, football basket,, athlétisme, etc.) ou artistique (théâtre, art plastique, chorale, etc.) Contrairement à le France, le Japon ne dispose pas de clubs sports municipaux. Les seuls occupations extrascolaires sont, entre autres, la natation et la musique (cours de piano, flûte traversière, etc.) D'ailleurs, ce loisir est fréquemment dispensé sous le forme de cours à domicile.

    La principale activité qui a lieu après les cours est le ménage! Les élèves sont chargés de nettoyer les classes car le Japon ne dispose pas d'équipes de nettoyage; Par groupes de deux ou trois, ils font le ménage à tour de rôle. Une fois le ménage terminé, les élèves ne rentrent pas directement chez eux. Ils se rendent à des juku, cours privés qui accueillent les élèves de primaire et du collège et qui dispensent des enseignements complémentaires. Rares sont les enfants qui partent avant 22h, voire 23h! Et ce n'est pas tout : une fois à la maison, ils doivent faire leurs devoirs (donnés à l'école et au juku...)

    Toutes ces occupations ont un but unique : renforcer l'esprit collectif afin de pouvoir vivre en communauté et s'intégrer au plus vite à la société. Cependant, il faut souligner que ce système compromet parfois l'autonomie et le créativité individuelle des élèves.

     

    Lexique

    Monbushô : Ministère de l'Education nationale, qui comprend le ministère de la Science et de la Culture (monbukagakushô)

    Nyûgaku-shiki : Cérémonie de début d'année scolaire. En général, elle a lieu dans le gymnase de chaque établissement. Une estrade est installée pour que le proviseur y fasse son discours et des chaises sont prévues pour les élèves.

    Rônin : A l'origine, ce mot désignait un samouraï errant sans maître (soit répudié pour avoir commis une faute, soit se retrouvant sans seigneur, celui-ci étant mort).  De nos jours, un rônin est un étudiant qui, à sa sortie du lycée, n'a réussi aucun des concours d'entrée des universités qu'il avait sélectionnées et qui est contraint à une armée de flottement. En général, les rônin fréquentent des yobikô.

    Sansû : De façon spécifique, désigne l'arithmétique, mais envoie aussi des mathématiques, dans un sens plus large. A l'école primaire, on emploiera plus volontiers le mot "sansû" pour parler des mathématiques, tandis que pour le collège et le lycée, on utilisera le mot "sûgagu", terme qui comprend l'algèbre et le géométrie.

    Sotsugyô-shiki : Cérémonie de fin d'études. Lorsqu'ils quittent l'école primaire, le collège, le lycée ou l'Université, les japonais organisent une cérémonie où ils viennent habillées avec soin (kimono pour les filles et costume pour les garçons) et accompagnés de leurs parents. Après le discours du proviseur et des professeurs, les amis se retrouvent pour prendre des photos de groupe, précieux souvenirs de ces années passées ensemble.

    Terakoya : Ecoles de temples, dans lesquelles les moines bouddhistes enseignants aux enfants la lecture et l'écriture. La création de ces écoles remontent au XIVe siècle. Les filles représentaient à peine le quart des effectifs.

    Undôkai : Journée sportive qui se tient une fois par an dans tous les établissements d'enseignement primaire et secondaire. Des marathons et des courses de relais organisés. Les parents viennent encourager leurs enfants.

    Yobikô : Ce sont des boîtes à concours, des écoles privées qui préparent des lycéens et les rônin aux concours d'entrée des universités. Les cours ont lieu le soir, parallèlement à l'école normale, ou le week-end.


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    Les fêtes japonaises

    Hiver (12/12 - 19/03)

    Bônenkai : Dés le début du mois décembre, les festivités de fin d'années commencent. Les japonais se retrouvent en famille, entre amis et collègue pour se féliciter du travail accompli pendant l'année. Noël vient clôturer ces Bônenkai.

    Onisoka : C'est le 31 décembre! Les maisons sont décorer de branches de pin et de bambou (Kodamatsu) et les familles dégustent de longues pâtes symbolisant la longévité (toshikoshisoba). A minuit, les cloches des temples bouddhiques sonnent 108 coups correspondant aux 108 désirs terrestres. Les rituels du Nouvel An (ganjitsu ou (o) shôgatsu) sont alors accompagné avec ferveur. Les Japonais se rendent aux sanctuaires shintoïstes et temples bouddhiques où ils honorent les dieux (kami) et les esprit. Puis ils envoient leurs cartes de voeux (nengajô) et offrent des étrennes aux enfants (otoshidama)

    Hina Matsuri : Fête des poupées, le 3 mars. Les parents célèbrent leurs filles en dressant des présentoirs où se trouvent des poupées représentent la cour impériale de Helan. Les jeunes filles, vêtues de kimono à manches longues, reçoivent des cadeaux.

    Saint-Valentin : Le 14 février, seules les filles offrent des chocolats aux garçons de leur entourage, et pas seulement à l'élu de leur coeur. Les giri-choko, offert par obligation, sont achetés, mais ceux offert de bon coeur (hommei-choko) sont préparés à la main par les japonaises. Un mois plus tard, le 14 mars, on fête le White Day. Les garçons qui ont reçu des chocolats offrent, an acceptation de cette amitié ou de cet amour, un cadeau d'une valeur dix fois supérieur, aux jeunes filles en question; C'est pourquoi certains japonais commencent à refuser les chocolats de la Saint-Valentin....

    Setsubun : avant le début du printemps, les Japonais ouvrent portes et fenêtres de leur maison. Ils lancent des haricots séchés à la volée, pour chasser mauvais sorts et démons

    Printemps (20/03 -20/06)

    Golden Week : Fin avril ou début mai, semaine durant laquelle les salariés japonais sont en vacances, plusieurs jours fériés s'enchaînant. Les aéroports et gares sont envahis et les hôtels des régions touristiques affichent complet, alors que Tokyo se libère.....

    Nanami : Coutume marquant l'arrivée de la belle saison. Fin mars ou début avril, les bulletins météo annoncent à la journée prés les périodes de la floraison, région par région; Des groupes d'amis pique-niquent dans les parcs, sous les cerisier en fleurs....

    Haru no Higna : A l'équinoxe de printemps, vers le 21 mars, les japonais se recueillent sur les tombes familiales, ils honorent aussi les âmes de leurs ancêtres durant la semaine de l'équinoxe d'automne

    Kodomo no Hi : Fête des enfants, traditionnellement, le cinquième mois de l'année était considéré comme néfaste et le cinquième jour, défavorable. Le tango no sekku (jour des garçons) fut ainsi établi le 5 mai pour célébrer les jeunes garçons et leur souhaiter une croissance saine et une brillante carrière. aujourd'hui, les enfants prennent un bain agrémenté de feuilles d'iris qui éloignent les démons.

    Eté (21/06-21/09)

    Obon : Fête des morts, vers mi-juillet ou mi-août, selon les régions. Ce rite bouddhique célèbre le retour des esprits des ancêtres dans leur maison pour trois jours. Les maisons et les pierres tombales sont nettoyés et des danses sont organisées (bon-dori).

    Tanabata Matsuri : Fête des étoiles,célèbre le 7 juillet, dont l'origine est un vieille légende chinoise qui conte l'amour de deux étoiles, la Tisserande et le Bouvier. Ce merveilleux conte est paru aux éditions l'Ecole des loisirs ("Conte chinois, le Bouvier et la Tisserande"), traduit par Anne-Marie Passant.

    Tsukimi : Contemplation de la lune, vers mi-septembre, les japonais organisent des fêtes pour contempler le lune de mi-automne (chûsû no meigetsu)

    Automne (22/09- 20/12)

    Shichigosan : Le 15 novembre, les familles accompagnent les garçons de 3 à 5 ans et les filles de 3 à 7 ans aux sanctuaires shintoïstes pour prier les dieux de leur assurer sécurité et santé